
Depuis quelques années, j’aime réintégrer des classiques dans mes lectures. Des livres soit que je n’ai encore jamais lu, soit que je re-découvre avec mes yeux d’adulte.
Je ne m’étais jamais frottée à Virginia Woolf et son célèbre « Une chambre à soi », un essai qualifié de précurseur et de féministe.
Virginia Wolf interroge le rapport de la femme à la création littéraire et artistique.
Elle s’interroge notamment sur le fait suivant : pourquoi si peu de femmes ont écrits de livre dans les siècles précédents ? Sans compter que celles qui ont écrit l’ont fait la plupart du temps sous un pseudo masculin.
Virginia Woolf en vient à la conclusion que dans une société patriarcale où la femme est soumise à son père puis à son mari, et privée de moyens de subsistance personnels tout autant que d’un lieu privé dans lequel elle peut se retirer, elle ne peut pas laisser libre court à sa créativité.
Elle souligne également que la femme n’a pas de temps pour elle, car elle est dévouée aux autres, à la famille.
Si elle n’emploie pas le terme, on comprend qu’elle parle là de ce que nous nommons maintenant : charge mentale.
En tout cas, c’est ce que j’ai compris de cet essai écrit sous forme de pamphlet.
Alors attention.
Non seulement depuis qq mois, dès que je publie une chronique, je perds des dizaines d’abonnés. Mais là je vais pousser le bouchon en vous donnant un avis à contre courant… J’aime manifestement me tirer une balle dans le pied…
Je comprends que pour son époque ce livre ait été extrêmement précurseur.
De plus, la plume de Virgina Woolf est sans conteste stylistiquement parfaite.
Mais mais mais…(ben quoi, tu l’avais pas senti venir ?).
Mais j’ai souffert … tellement souffert à la lecture de cet essai 🙄🤷♀️
Si le sujet est évidemment essentiel et passionnant et nous permet de constater le chemin parcouru, je n’ai pas eu le sentiment » d’apprendre » quelque chose.
J’ai eu le sentiment d’une grande complexité pour un propos finalement simple même s’il était évidemment très courageux pour l’époque.
Sans compter que si la plume est indéniablement parfaite, je l’ai trouvée dépourvue d’émotions.
De plus, elle part souvent dans des digressions que je n’ai pas compris et qui m’ont perdue.
Pour tout dire, je me suis profondément ennuyée. Je ne peux que vous confier honnêtement avoir souffert pour arriver au bout et j’ai même abandonné 20 pages avant la fin…
Je n’ai probablement pas les compétences ou les capacités suffisantes pour apprécier cet essai considèré comme majeur.
Mais je mesure pleinement que sans des femmes comme elles, qui ont osé parlé et dénoncé l’injustice nous n’en serions pas là aujourd’hui.
Et vous ? Vous l’avez lu ? Vous en avez
pensé quoi ?
Je ne l’ai pas Lu mais c’est prévu même si du coup, j’ai un peu peur des digressions…
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