Je poursuis ma découverte de Steinbeck avec Rue de la Sardine…
Comme à chacun de ses romans, cet auteur me surprend par son changement de forme ou de style.
Il n’est jamais là où je l’attends.
Dans Rue de la Sardine, il brosse le portrait de personnages hauts en couleurs de la célèbre Rue de la Sardine à Monterey (Californie). Une ville vivant autour de l’industrie de la pêche à la Sardine.
Les gens vivent chichement quand ce n’est pas carrément avec rien et chacun s’en sort comme il peut. On alterne entre menus larcins, escroqueries et travail acharné.
Nous ne sommes pas vraiment dans un roman, plutôt dans une succession de chroniques et de portraits d’habitants d’une petite ville pauvre des années 30 aux USA.
J’avoue que j’aurais aimé lire ce roman avant de visiter la ville de Monterey pour me faire une idée plus juste de son histoire.
De ce que j’ai pu en voir, Monterey est désormais une petite ville prospère et touristique, abritant une des plus beaux aquarium du monde.
Pour ce qui est du roman, je dois avouer qu’il est loin d’être mon préféré de Steinbeck !
J’ai eu du mal à entrer dedans et à m’attacher aux personnages.
Sans compter que dans cette édition, la police d’écriture te file une migraine du feu de Dieu, ce qui n’invite pas à ré-ouvrir régulièrement ton ouvrage…
Je ne conseillerais donc pas ce roman pour découvrir l’incroyable force d’évocation de Steinbeck. Je trouve qu’on est assez loin de l’intensité de Des Souris et des hommes, Au Dieu inconnu ou encore Les Raisins de la colère, même si on retrouve ici son empathie et son humanité !
Je suis loin d’avoir dit mon dernier mot avec Steinbeck et j’ai déjà hâte de m’atteler à la lecture du prochain.
Les Petites Lectures de Maud 
Pas lu celui-ci mais un auteur qui ne m’a jamais déçu jusqu’à maintenant 😉
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Pas lu celui-ci !
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Je n’avais jamais entendu parler de ce roman de Steinbeck ! par contre, j’ai beaucoup aimé « des souris et des hommes » et le prochaine que je lirai de lui sera « les raisons de la colère ».
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