Thriller et suspense

« Sott » de Ragnar Jonasson aux éditions Points

 » Mais que se passe-t-il encore à Siglufjördur ? L’inspecteur Ari Thór n’est pas venu à bout des secrets de ce village en apparence si tranquille. Lui qui avait fini par se faire à la rudesse du climat et aux hivers trop longs se sent de nouveau pris à la gorge par un terrible sentiment de claustrophobie. La ville est mise sous quarantaine car on suspecte une épidémie de fièvre hémorragique (sótt, en islandais). Les premières victimes succombent tandis qu’un crime vieux de cinquante ans remonte à la surface… Le huis clos se referme sur les habitants de Siglufjördur. « 

Une ville islandaise en quarantaine suite à une épidémie de fièvre hémorragique, un cold case vieux de 50 ans, de quoi occuper l’inspecteur Ari Thor dans le quatrième volume de ses aventures.

Premier polar nordique à mon crédit. J’avais un peu peur de me perdre à travers les noms indéchiffrables des personnages et de villes, et par le rythme réputé lent des polars nordiques.
Finalement, la lecture fût agréable et bien rythmée, mais malheureusement avec un manque de consistance pour moi.
J’imagine que pour mieux saisir les personnages il m’aurait fallu lire les tomes précédents ! Mais cela n’a pas été mon cas et je regrette donc un manque d’étoffe des personnages, qu’il est sûrement préférable de suivre au fil des tomes.

Si tout est fait, et très bien fait, pour nous tenir en haleine, le dénouement s’opère un peu à la hâte, avec des éléments sortis un peu abruptement et posés là au bon vouloir de l’auteur pour orchestrer son dénouement !
De plus, il nous fait saliver avec cette épidémie de fièvre dont on attend, dans nos esprits tordus, qu’elle dissémine toute la ville dans un bain de sang et de fièvre, pour finalement faire pshiiittt au point de s’interroger sur sa nécessité dans l’intrigue….

En revanche, l’auteur sait insuffler une vraie ambiance à son récit et son écriture est bien rythmée ! L’Islande est un personnage à part entière dans son roman, avec des fjords perdus, des températures glaciales et des paysages à couper le souffle. L’auteur parvient également à donner un vrai sentiment de huis clos dans ce patelin isolé de tout et je comprendrais presque pourquoi il  nous y a collé cette histoire de fièvre (je comprends vite, mais faut m’expliquer longtemps)…

Bilan de ce premier polar nordique : ça se lit vite et bien, ça dépayse, et ça passe le temps ! Mais ça ne restera malheureusement pas dans ma mémoire bien longtemps !

Merci aux éditions Points pour cette découverte !

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