Coups de cœur·Nature writing

 » Le Chemin des estives » de Charles Wright aux éditions J’ai Lu

Grand bol d’air et de réflexions sur la spiritualité

Charles Whright, trentenaire, est un aspirant jésuite.
Mais avant d’entrer définitivement chez les jésuites, une épreuve attend tous les aspirants pour tester leur détermination : ils doivent parcourir à pieds plusieurs centaines de kilomètres sans argent, sans moyens de communication, et sans compter sur leurs pairs pour trouver un refuge : ils ne peuvent compter que sur la générosité des habitants pour manger et dormir avec un toit au dessus de la tête.

A travers cet exercice de dépouillement et de lâcher prise total s’ouvre un espace merveilleux : celui de la confiance et du retour à l’essentiel.

Je crois avoir surligne chaque page tant ce récit d’aventure spirituelle offre un bol d’air frais et une profonde réflexion sur soi, ses aspirations et le sens profond que l’on souhaite donner à sa vie.

Charles Wright a choisi 700 kilomètres de chemins à travers le massif central pour mettre sa vie entre les mains de la providence et déterminer s’il est réellement fait pour la vie religieuse.

La plume est magnifique, l’âme généreuse et aspirant à plus grand que soi, les réflexions spirituelles et humaines profondes. Que vous soyez croyant ou non, ce texte vous parlera tant il pose les grandes questions existentielles.

Comment ne pas aimer un récit de marche, de Nature et d’espaces préservés évoquant des auteurs tels que Rimbaud, Thoreau et Charles de Foucauld ?

J’ai aimé, voire adoré le regard à la fois tendre, juste et profond de Charles Wright sur la vie, la nature, les qualités et les travers humains, mais aussi sur la grande question du « plus grand que soi ».

Un texte magnifique que je vous conseille 1 00000 fois (au moins).

Une petite phrase qui m’a beaucoup parlé pour vous faire découvrir le style de l’auteur :

 » L’avancée dans le dépouillement est une marche lente et difficile. En décidant de ne rien posséder, de vivre au jour le jour sans amasser de réserves, nous nous exposons au mirage du manque. Pourtant, chaque jour, nous renouvelons l’expérience que les choses dont on a besoin arrivent au moment opportun, mais la peur est un tyran impitoyable. (p. 161)  « 

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