
1902. Sicile.
Vittorio, jeune pêcheur Sicilien, s’éprend d’Ana jeune Sicilienne, fille d’un homme à la tête d’une « puissante organisation sicilienne ».
A une époque et dans un pays où les jeunes gens ne peuvent laisser leur cœur dicter leur choix amoureux, Vittorio est menacé de mort par le père d’Ana.
En une nuit, sa vue bascule et il doit fuir l’Italie.
Comme nombre de ses compatriotes qui fuient la chaleur harassante et la pauvreté, il embarque pour l’Amérique
pour sauver sa peau et éloigner la menace qui pèse sur lui et sa famille.
Mais un ocean suffit-il à apaiser la colère d’un père ?
Par le biais d’une histoire d’amour et de vengeance, Michel Moutot nous livre un magnifique portrait de l’immigration sicilienne aux USA.
Avec un merveilleux souffle romanesque, Michel Moutot leve le voile sur les debut et l’organisation de la mafia, sur les conditions des immigrés aux USA et sur la construction des Etats Unis à grand renfort de bras immigrés.
On croise Ellis Island, New York et sa Little Italy.
On traverse également le pays direction San Francisco et ses eaux poissonneuses.
On assiste au tremblement de terre de 1906.
On croise Jack London alors jeune journaliste.
On va Rue de la Sardine à Monterey et on pense immédiatement à Steinbeck.
Et cette fin mais mon Dieu cette fin !! Je ne m’en remettrai jamais.
Michel Moutot livre le portrait de cette Amérique des années 1900 en pleine effervescence et en construction avec
un brio et un sens du romanesque époustouflant.
On vibre et on apprend 1000 choses : tout ce que j’aime !
Après le coup de cœur absolu pour son roman Ciel d’acier, j’enchaîne donc un autre coup de cœur avec cet auteur.
Un auteur de talent qui mérite d’être davantage mis en avant. Il est certain que désormais je lirai tout de lui !
Qui le connaît ?