
En 2018, dans le Donbass devenu une ligne de front entre l’Ukraine et la Russie, un enfant est sauvagement assassiné.
Henrike colonel de la Police est chargé de l’enquête. Confronté à ses propres fantômes, il va peu à peu perdre son calme habituel.
Écrit par Benoît Vitkine un journaliste français spécialiste de ces régions et des pays de l’ex-URSS, ce roman met en lumière le contexte historique et le quotidien de cette région ukrainienne depuis la guerre de 2014.
En achetant ce roman c’est exactement ce que je recherchais : mieux comprendre et cerner la vie des ukrainiens de cette région depuis la guerre du Donbass (et même avant évidemment).
De ce point de vue, le roman a parfaitement rempli ses promesses. L’auteur restitue la vie quotidienne de ces habitants désabusés mais résilients, âpres mais généreux. La vie semble d’un autre temps dans cette region du monde à la fois si lointaine et si proche.
En revanche, je dois avouer que le côté policier / polar du roman a été un frein considérable à ma lecture particulièrement dans la seconde moitié.
Si jusqu’en 2020, j’étais une adepte inconditionnelle des polars, thrillers et consorts, j’ai totalement décroché depuis et ce roman ne m’aura pas permis de raccrocher.
Trop sombre, trop violent ce type de livre me fait immédiatement plonger dans des abîmes de tristesse et de déprime.
J’avoue avoir terminer le dernier tiers du roman en diagonale. Non en raison de sa qualité indéniable mais uniquement de mon état d’esprit, incapable désormais d’accrocher à ce type de fiction sombre.
La réalité ne l’est déjà que trop.