Flop

La Peninsule aux 24 saisons de INABA Mayumi aux éditions Picquier

Une femme d’âge mûr, habitant Tokyo et traductrice de métier (du moins est ce ainsi que je l’ai compris) décide de partir de la grande ville pour retrouver le calme et la sérénité.

Dans une cabane proche de la forêt et de la mer, elle passera les 24 saisons d’une année japonaise.

Elle se lie avec ses voisins, fais de longues balades, des haïkus, observe les lucioles et le mouvement du vent dans les feuilles, mange les fruits et les légumes qui poussent autour d’elle.

Une année entre parenthèse qui lui permettra de revenir au monde, accepter le temps qui passe et les deuils à faire.

Roman contemplatif par excellence, avec une douceur et une poésie toute japonaise. C’est indéniablement beau et doux, pourtant je suis restée à distance.

Je crois qu’il y a eu trop de descriptions de la Nature (pour moi) et j’ai parfois eu du mal à comprendre où elle voulait nous emmener.

Entendons nous bien, j’adore les romans ou récit au sein de la Nature. Ce sont mes préférés. Mais j’aime que l’auteur décrive les sentiments et sensations de son personnage face à la  Nature. Les longues pages de description d’une fleur ou d’un arbre ne m’atteignent pas de la même façon, j’y suis moins receptive hormis chez de grands auteurs.

Cependant, j’ai adoré les quelques passages sur la forêt dans ce roman. Sublimes et justes. 

Mais j’ai souvent été à distance de cette femme qui décrit sa vie quotidienne et ce qu’elle voit, mais qui évoque peu ses sentiments. Quand elle le fait, par simple touche, c’est pourtant sublime. Un roman simple, subtil, tout en douceur. Mais il m’aura manqué ce petit truc en plus qui fait que la magie d’un texte t’emporte dans l’univers de l’auteur.

Ici, je suis restée chez moi, alors que je n’aurais pas été contre partir avec cette femme dans la campagne japonaise.

3 commentaires sur “La Peninsule aux 24 saisons de INABA Mayumi aux éditions Picquier

  1. je n’ai jamais réussi à accrocher aussi à certains auteurs/autrices japonaises car il m’est très difficile de m’attacher aux personnages. J’ai quand même découvert Yôko Ogawa et Yuko Tshushima qui ont réussi à créer des personnages à trois dimensions et auxquels ont peut « s’attacher »

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