
Je sais, je sais…
Vous le voyez partout en ce moment… pourtant, mais ici vous ne verrez que 2 livres de la RL alors un peu d’indulgence !
J’ai choisi entre autres celui de Victoria Mas non pas parce que j’ai succombé à son Bal des folles en 2019, mais parce que le sujet traité m’intéressait et me donnait l’occasion de découvrir cette plume dont on a tant parlé.
Dans ce roman, l’autrice nous convie à la rencontre de Sœur Anne, dont une de ses consœurs lui a confié qu’elle verrait un jour la Vierge en Bretagne.
Alors que sœur Anne est appelée en mission sur une petite île du Finistère, elle pense le moment qu’elle a attendu toute sa vie enfin arrivé.
Pourtant, sur cette île balayée par les vents et les croyances, c’est Isaac, un adolescent meurtri par la mort de sa mere 10 ans plus tôt qui « voit ».
Il ne dira jamais qu’il voit la Vierge Marie, pourtant sur l’île, les habitants deviennent fervents et tous pensent que leur terre est devenue le lieu d’une apparition mariale.
Mais ce qui rassemble les habitants va bientôt les diviser et leur vie sera à jamais bouleversée.
Le roman fait 228 pages et je dois avouer que jusqu’à la page 60, non seulement j’avais un problème avec la plume et je ne voyais pas où l’autrice voulait nous emmener, ni quel était son propos.
A plus d’un quart du roman, ça en devenait gênant…
Dans les 1eres pages, la plume a pour moi ce je ne sais quoi de trop travaillé, qui me donne le sentiment que l’autrice s’est appliquée à bien faire, à faire de jolies phrases. J’ai regretté de ne pas ressentir quelque chose de plus naturel, plus fluide, plus « évident ».
Pourtant peu à peu, je me suis laissée prendre au jeu et voulais découvrir ce qui allait se passer.
En réalité, nous sommes avant tout dans un roman d’atmosphère.
Une atmosphère lourde, pesante, oppressante où il est question de croyances (science ou religion), d’invisible et de force de la Nature.
Il est également question de la faiblesse humaine et de la noirceur des âmes même celles drapées des meilleures intentions.
Si les questions religieuses vous rebutent, ne prenez pas vos jambes à votre cou.
L’autrice ne fait pas de prosélytisme et si elle pose certaines questions, elle s’en sert surtout pour mettre en place une atmosphère particulière et l’intrigue évolue ensuite vers quelque chose d’assez inattendu (en tout cas, pour ma part).
J’étais vraiment mal partie avec ce roman, mais peu à peu mon jugement s’est adouci.
Cependant, je reste sur ma faim. C’est un roman d’atmosphère plaisant mais il me manque de la densité. De plus, les questionnements abordés sont intéressants mais à peine effleurés et je suis arrivée à la fin avec un sentiment d’inachevé et de survolé.
Ça ne m’aura donc pas convaincue. Ça arrive !
Tu n’as pas trop succombé aux sirènes de la rentrée, alors ne te jetons pas la pierre 😄
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merci !! :))
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J’ai très envie de découvrir cette autrice avec « Le bal des folles ».
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Il vaut probablement mieux la découvrir par ce roman là… 🙂
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