
Le Colorado version post apocalyptique.
Une grippe a décimé la quasi totalité de la population mondiale.
Hig et Bangley ont miraculeusement survécu.
Ils forment une équipe efficace sur leur terrain/piste d’aéroport réaménagé.
Il n’y a plus rien. Tout doit être reconstruit, repensé, protégé. Débrouille et système D obligatoires.
Hig est branché chasse, pêche et vol en Cesna pour proteger les lieux, tandis que Bangley serait plutôt du genre cow boy rusé qui sécurise le terrain contre les prédateurs et les attaquants, sans hésiter à y aller franchement.
Et puis il y a le chien, Jasper. Leur vieux compagnon de route tendre et fidèle.
Le trio fonctionne à merveille.
Mais Hig survole le pays, toujours plus loin.
Il surveille le territoire certes, mais il observe aussi s’il aperçoit d’autres survivants, d’autres territoires occupés.
Or quand on cherche, on trouve.
J’ai énormément aimé ce roman qui est à la frontière entre le roman d’aventure, le post A et le nature writing.
Les premières lignes, dépouillées, m’ont décontenancée mais avant la page 180 j’avais déjà pleuré 2 fois !
Dépouillée, mais efficace l’écriture !
L’auteur va à l’essentiel et il y a énormément de poésie dans ses mots ou dans ce qui n’est souvent que suggèré.
Je me suis énormément attachés aux personnages, à leur virilité indépendante et brute, leur fragilité et leur tendresse dissimulées.
Ce roman m’a énormément fait penser à une réflexion que je m’étais faite sur le volcan l’Etna l’été dernier.
Sur un volcan actif, tout est noir, désolé comme totalement calciné.
Pourtant, à bien observer, on peut toujours apercevoir quelques brins de végétation qui reprennent leur place.
Parce que la vie gagne.
Toujours.
Et c’est exactement ce que je retiens de ce beau roman.
Qui l’a lu ??
Je l’ai longtemps lorgné mais j’ignorais tout de l’histoire maintenant je me dis qu’il me plaira ! super
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Je trouve qu’il vaut vraiment le coup. C’est un roman d’anticipation mais aussi beaucoup plus que cela. Un très beau moment de lecture.
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