« L’Axe du loup » de Sylvain Tesson aux éditions Pocket

Il ne faut jamais sous estimer l’effet d’un Tesson sur une panne de lecture… 👌

Je me demande d’ailleurs pourquoi je ne m’en suis pas emparée de cet axe du loup avant !

Dans L’axe du loup, Tesson entreprend de refaire le voyage effectué par des évadés du Goulag.

En 1941, Vladimir Rawicz s’évade avec certains de ses compagnons d’infortune d’un goulag de Sibérie et fuit jusqu’en Inde.
6 000 kilomètres d’une cavale haletante, dans le dénuement et les conditions extrêmes de ces contrées inhospitalieres. Ils n’y survivront pas tous…
Un exploit qu’il racontera dans le livre « A marché forcée », un récit dont la véracité sera remise en cause par certains historiens.

Ainsi, Tesson part sur leur trace non seulement pour mener une sorte d’enquête sur la véracité de cette épopée, mais aussi et surtout pour célébrer ce qu’il appelle « l’esprit d’évasion ».

Encore une fois, l’ecrivain-voyageur-aventurier Tesson nous émerveille par sa démarche singulière et un peu folle (cette aventure est incroyablement folle et dangereuse) mais aussi par ses réflexions personnelles, ses références historiques et littéraires et son éternel émerveillement.

Il y a quelque chose chez Tesson d’un brin irrévérencieux qui me plaît beaucoup.

Si tu ne le sais pas encore, je suis une fan inconditionnelle de Tesson.
Sa démarche intellectuelle, sa plume et son brin de folie me plaisent sans l’ombre d’un nuage depuis la lecture de Les Forêts de Sibérie il y a de cela quelques années maintenant.

Il parvient à m’évader comme personne et à l’instar Steinbeck, de Pete Fromm, ou encore de McMurty j’ai entrepris de tout lire de lui !

Il livre encore une fois un récit plein de poésie, d’humour, d’aventures dont on ressort plus vivant et plus joyeux !

Ps : Je vous aurais bien livré quelques passages que j’ai adorés, mais il y en a tellement que je n’ai su choisir ! Alors vous n’avez plus le choix : lisez le !