
D’avance : pardon 🙏
Ce roman a été tellement vu ici que des présentations sont probablement inutiles.
Dans ce récit, Tiffany Mcdaniels relate la vie de sa maman Betty, une petite indienne par son papa, américaine par sa maman.
Nous sommes dans l’Amerique des années 50 et 60 et le racisme bat son plein.
Inutile d’en dire plus.
Il n’y a pas à proprement d’enjeux dans ce roman, si ce n’est celui de raconter la vie de cette famille.
Bon…
Il est toujours délicat de donner un avis mitigé alors que la quasi totalité de la planète Terre a aimé ce bouquin… D’autant que c’est très subjectif et que je n’ai peut être pas lu ce livre à une bonne période.
Je vais m’en tenir à ce que j’ai aimé et à ce qui me fait dire que je n’en garderai pas un bon souvenir :
– J’ai aimé la poésie qui se dégage de l’écriture de Tiffany Mcdaniel et les personnages terriblement humains.
– La figure du père est selon moi la plus jolie dans ce roman, bien avant celle de Betty !
Mais… (ben oui, tu l’avais vu venir)
Malgré la force et la qualité de l’écriture, je ne suis jamais parvenue à entrer dedans.
Car si j’aime qu’un roman me procure des émotions, j’apprécie moins qu’il me fasse entrer en dépression🤷♀️
Et c’est bien le hic ici pour moi.
Il m’a emportée dans des abîmes de tristesse si intenses que j’en venais à craindre de reprendre ma lecture !
Et je ne suis pas venue là pour souffrir ok 😂
Alors vous me direz que venant d’une fille capable de pleurer devant un épisode de Josephine ange gardien, ce n’est peut être pas hyper credible.
Et vous rajouterez que j’ai pourtant aimé des romans qui ne sont spécialement connus pour leur joie de vivre ! Certes.
Mais je crois que dans les romans pour lesquels j ai eu le coup de cœur, il y a toujours une petite lumière qui filtre.
Ici, jusqu’à la dernière page, j’ai souffert.
Aussi bien émotionnellement que physiquement, vraiment.
Je ne me joins donc pas au concert d’éloges. Non pas en raison de sa qualité littéraire qui est incontestable, mais en raison de sa trop profonde noirceur. Trop, c’est trop.
Comme la moitié de la planète a lu Betty viens me raconter ce que tu as ressenti !!
Je l’ai dans ma PAL 😊. J’ai besoin de ces petites lumières dont il est question dans ta chronique. Je vais essayer mais, au vu de ta chronique, c’est loin d’être gagné 🥲.
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Je t’encourage à te faire ta propre idée ! Il y a tellement de gens à qui ca a parlé et certains y ont vu la fameuse « lumière » mais pas moi 🙂
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Je t’invite à lire ou relire ma chronique mais comme toi j’ai été très déçue… Et même si tout le monde vanté la figure du père moi certains comportements m’ont gênée…. Et puis a force ces romans sont un peu trop stéréotypés et construits pour vraiment me surprendre et sortir du lot…. Je suis sévère mais agacée par moi-même de ne rien ressentir alors que tout le monde est séduit….. Ou pas 😉
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Je n’ai pas lu Betty – bien qu’il végète dans ma PAL depuis sa sortie – mais il m’arrive en ce moment même sensiblement la même chose qu’à toi avec My absolute darling de Gabriel Tallent, autre roman Gallmeister que la moitié de la blogo a lu et qui est qualifié de chef-d’œuvre partout. J’apprécie le talent de l’auteur, mais c’est si sombre, si oppressant.
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Oui ben voilà ! My absolute Darling ne m’a pas plongée dans des abimes de tristesse mais j’ai détesté alors que tout le monde à adorer ! Je suis restée à distance des personnages, sans réellement savoir pourquoi… Bon courage 🙂
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Un grand merci pour m’avoir évité de lire.
Actuellement » l’axe du loup » guide mes pas et la route est longue et très belle.
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Ceci n’est que mon modeste avis, lu qui plus est dans un contexte morose. Mais je dois avouer la déception immense. Cependant, je peut etre que toi tu apprécierais, je ne sais pas vraiment… Difficile à dire ! Disons que pourquoi pas le tenter un jour où tu n’auras vraiment plus que ca à lire 🙂
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