« L’homme chevreuil » de Grégoire Delorme

Tres jeune, Grégoire Delorme s’est rendu compte que ce n’est pas au milieu des humains qu’il se sentait le mieux, loin s’en faut.

Il allait régulièrement se promener dans la forêt derrière chez lui et s’y sentait tellement à son aise que petit à petit, il a fini par y vivre totalement.

7 ans de vie en forêt, sans cabane, sans apports externes.
Une vie véritablement en immersion dans la forêt, aussi incroyable que cela puisse paraître.

Au sein de la forêt, en dehors du récit de sa survie quotidienne, il nous raconte surtout l’histoire d’une grande amitié.

Une amitié entre lui et un chevreuil.
Une amitié d’une beauté et d’une sincérité renversante.
(Je vous avoue sans honte avoir pleuré toutes les larmes de mon cœur comme au temps de Bambi…).

Dans ce récit, Grégoire Delorme nous livre le récit d’une part de sa vie, celle passée en forêt.

Son récit à la fois profond et léger offre une grande bouffée d’air frais et une incroyable leçon de vie.

L’auteur nous delivre un message incroyablement humble mais fort, dense et léger, puissant et doux.

Le titre est incroyablement évoquateur : l’homme chevreuil.

En effet, dans son témoignage, homme et chevreuil se confondent.
Ils ne font qu’un car ils sont tous deux des êtres vivants et sensibles. Et c’est bien là tout le sens de ce texte. Nous ne sommes que les versants d’une même médaille.

Ce récit a été pour moi autant une bouffée d’air frais qu’une réflexion profonde sur le vivant.

Un récit intelligent et sensible qui nous interroge sur le sens du vivant et notre société.

Un bijou.