
Nejiko Suwa, jeune virtuose japonaise se voit offrir un Stradivarius par Joseph Goebels en 1943, au nom du rapprochement entre l’Allemagne nazie et le Japon.
Nejiko n’arrive d’abord pas à jouer avec. On dit que le bois garde les vibrations de l’âme de son propriétaire.
A qui donc appartenait ce violon ?
Cette question hante la jeune violoniste.
Après-guerre, le narrateur, de la brigade de musique des Gardiens de la Paix de Paris est chargé par la France de reconstituer l’histoire de ce violon. On s’en doute, ce Stradivarius a été spolié à un juif durant la guerre.
Un roman qui relate l’histoire vraie de cette violoniste japonaise, emportée malgré elle dans les tourments historiques.
On apprend que la musique n’a pas échappé à la guerre. Les allemands s’en sont servi comme un outil de propagande au service du régime.
On apprend également beaucoup sur les liens entre l’Allemagne nazie et le Japon qui s’est rallié à sa cause.
Une lecture intéressante, avec l’Histoire vue sous un angle original : celui du rôle de la musique comme outil de propagande d’un régime.
Malheureusement, pour un roman dans lequel la musique est omniprésente, il m’a manqué le rythme et surtout l’émotion. Je suis restée à distance émotionnellement, même si je garderai cette lecture en mémoire parce qu’il parle d’un aspect très méconnu de la seconde guerre mondiale.