
» Une arme peut faire le bien et elle peut faire le mal : tout dépend de ce que vaut son propriétaire « .
1889. Fin fond du Wyoming.
Un cavalier solitaire, mystérieux et charismatique au nom de Shane s’arrête dans une ferme américaine et va bouleverser la vie de ses habitants.
Sous ses allures de western à l’état pur, Jack Schaeffer nous offre une écriture ciselée, économe et très cinématographique.
La lecture ce court roman m’a rappelé mes mardis soir d’enfance, quand j’allais dormir chez ma mamie💓, une des femmes les plus extraordinaires de cette Terre, et que nous regardions un de ces western qu’elle affectionnait tant.
A l’époque, je trouvais ces films d’un ennui à la fois abyssal, mais paradoxalement envoûtant.
Je ne sais pas si c’est un truc transmissible, mais finalement, ces westerns, je les aime.
Pour en revenir à ce roman, je me suis donc laissé porter par cette écriture très cinématographique.
Sous couvert d’un western, l’auteur nous offre un texte plein d’humanité et une réflexion sur la violence et les notions de justice et d’ordre dans la société.
La violence peut être au service de l’ordre et de la justice dans un certain contexte, alors que dans d’autre, elle n’est que chaos, destruction, et injustice.
A travers ce court roman, nous assistons aussi à la naissance d’une belle amitié et à la naissance d’une légende.
Shane, ce cavalier solitaire et charismatique, gardera sa part de mystères jusqu’au bout, pour notre plus grand plaisir !
Une jolie découverte grâce à @leclubdeslecteurs sur Instagram dans le cadre de son road trip litteraire.