
Quatre potes, des citadins dont la vie s’essouffle, décident de tromper leur ennui en descendant en canoë une rivière qui disparaîtra bientôt sous un lac artificiel dans les beaux paysages de Géorgie.
Mais au détour d’un arrêt impromptu sur les rives, leur vie bascule définitivement. Dès lors, il ne sera plus question que de survie.
Si nous avons là du grand roman américain mêlant nature writing et violence humaine, une fois n’est pas coutume, je n’ai pas accroché.
Je crois que c’est la faute à deux éléments.
D’une part, l’auteur prend le temps de camper le décor.
Mais vraiment le temps tu vois…
L’action commence page 110 alors que le roman en compte 268.
Si je ne suis pas une adepte des romans qui entrent direct dans le vif du sujet, ici j’ai carrément eu (trop) le temps d’attendre…. Je crois que j’ai un chouïa décroché page 60, ne voyant rien venir.
Autre élément qui m’a tenu à distance, l’action s’invite page 110 avec une violence extrême me laissant presque dans le même état de sidération que les victimes…
(en écrivant cette chronique je me rends finalement compte que l’effet d’attente sur plus de 110 pages était probablement précisément voulu par l’auteur pour mettre son lecteur dans cet état de sidération…note à moi-même : réfléchir avant d’écrire mes chroniques..).
Bref passé la page 110, la violence est assez brutale et sur la suite l’auteur ne s’embarrasse pas avec la psychologie des personnages.
On quitte le roman nature writing et aventure pour de la survie pure.
Bien et Mal deviennent des notions bien subjectives.
J’ai lu quelque part que le titre, Délivrance, pouvait évoquer à la fois le fait de se délivrer du mal qui les poursuit, comme le fait de se laisser aller à leur pulsion animale et leur part de bestialité. J’ai trouvé que c’était finiment analysé de voir les choses ainsi.
Quoi qu’il en soit, on est dans le noir, le tragique, le brutal et l’absence de psychologie des personnages m’a tenue à distance.
Je crois que c’était juste un peu trop hard pour mon petit cœur tout mou…
Et toi ? Tu l’as lu ? Qu’en as-tu pensé ?
Si, cette violence est compréhensible lorsqu’on connait les gens des Appalaches. Sinon, moi je connaissais le film de John Boorman, mais, le livre il a été écrit quand ??? Avant le film ?
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Purée je le commande ce bouquin. Je viens de recevoir « Le jeu de la Dame » du même auteur, parce que regarder la série ne m’intéresse pas..
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Si tu comprends l’anglais, Mark Laita a phhotographié et reçu des gens des Appalaches. J’en parle dans ma dernière chronique (pas encore publiée)
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Je le sens pas…
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