
Quand Corinne Sombrun perd sa compagne, son monde s’écroule. Elle ne comprend pas. N’accepte pas. Lors de son processus de deuil, Corinne aimerait entrer en relation avec lui, avoir un signe de sa présence dans l’au-delà.
Alors qu’elle est en pleine quête spirituelle en Amazonie, elle réalise un reportage pour la BBC sur le chamanisme. Un chaman péruvien lui dit que la réponse à ses questions se trouve en Mongolie.
En Mongolie, elle assiste à une cérémonie chamanique. Lors de cette cérémonie Corinne entre en transe au son du tambour.
Le chaman cesse la cérémonie et, en colère, demande à Corinne pourquoi elle ne lui a pas dit qu’elle était chaman !
Car on ne se décide pas chaman. Soit les esprits vous désignent comme tel, soit vous descendez de chaman. Corinne est sous le choc. Elle découvre ainsi son « don » .
Désignée chamane, elle reste en Mongolie pour être initiée.
Corinne raconte son expérience en Mongolie, de son arrivée à son initiation en passant par ce moment crucial durant lequel elle découvre ce qui finalement, l’a conduite ici.
Ce livre a été pour moi une franche déception. Non pas qu’il soit mauvais (je ne suis rien ni personne pour dire d’un livre qu’il est mauvais) mais simplement parce qu’il ne correspondait pas du tout à mes attentes.
Je m’attendais à ce que Corinne Sombrun parle du chamanisme, de son histoire, de sa finalité, mais aussi de ce que ce phénomène de transe peut ouvrir comme champs des possibles pour la neuroscience. Par la suite elle a en effet proposé à la science de réaliser des expériences sur son cerveau afin que les scientifiques l’étudient pendant son état de transe et constatent qu’elle passe dans un état de conscience modifié. Les découvertes seraient étonnantes et ouvriraient manifestement un champ d’investigation immense. La transe semble en effet mettre le cerveau dans une nouvelle dimension, il décuple ses capacités et les implications cognitives sont énormes.
Or il n’est en rien évoqué dans cet ouvrage puisqu’elle relate seulement la découverte de ce « don » et de ses premiers pas pour l’appréhender.
Je n’aurai donc pas de réponse à mes questions.
De plus, je m’attendais à voyager à travers ces mots, mais là aussi je suis restée sur ma faim. L’écriture est très « factuelle », je n’ai pas été touchée ni entraînée par sa plume.
Attention, son récit reste intéressant pour celui qui découvre totalement ce qu’est le chamanisme et ce que sont les coutumes mongoles. Mais pour ma part, le sujet m’intéresse depuis un moment déjà, par conséquent, j’en attendais vraiment +++ !
J’ai vu l’adaptation au cinéma de Fabienne Berthaud « un monde plus grand » sorti en 2019. Le film semble plus réussi que le livre mettant en avant le thème du deuil avant le chamanisme. Cécile de France est formidable dans ce rôle et la musique, les paysages sont envoûtants par eux-mêmes. J’avais trouvé sur internet des documents intéressants sur le chamanisme. Merci pour ta chronique. Belle journée ! Alain « bibliofeel »
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