« Jours tranquilles, brèves rencontres » d’Eve Babitz aux éditions Gallmeister

Expérience littéraire

Voici un livre parfaitement inintéressant et superficiel et pourtant merveilleusement envoûtant !

Eve Babitz, écrivaine, était une icône du monde artistique américain dans les années 70.

Les raisons de son succès me sont assez obscures, je vous le confesse, mais qu’importe !

Eve est toujours là où il faut être à Los Angeles.

Dans ce livre, qui n’est ni un roman, ni des nouvelles mais une sorte de succession de chroniques, elle nous balade dans le Los Angeles frivole et mondain des années 70.

On y croise tour à tour des starlettes et des stars de cinéma, des gens paumés, des joueurs de base ball, des bo.bo et des rocks stars, des inconnus en rêve de gloire.

Eve Babitz a le don de croquer tout ce petit monde parfaitement sans intérêt avec talent, légèreté, et malice.

Eve Babitz nous livre à sa façon sa vision de cette ville tentaculaire et si particulière.

Pour avoir eu la chance d’y aller, je confirme que Los Angeles est certes tentaculaire, mais aussi envoûtante. Elle vous offre des couleurs à nulle autre pareille et des couchers de soleil comme vous n’en verrez nulle part ailleurs.

La cité des anges a le don de vous offrir des rêves et des désenchantements à n’en plus finir.

Ce n’est pas forcément une ville qu’on aime, mais c’est indéniablement une ville qui marque et ne laisse personne indifférent.

Eve Babitz le retranscrit parfaitement dans cette succession de chroniques : c’est à la fois déconcertant, frivole, sombre, lumineux, acidulé et anecdotique, frénétique.

C’est léger, pétillant et inutile comme du Champagne.

Bref, c’est L.A.

Et non seulement j’aime L.A, mais j’adore le champagne. Je ne pouvais qu’aimer Eve Babitz !

Une expérience littéraire inédite mais terriblement savoureuse !

Vous connaissez cette OVNI littéraire ?