
Dans ce roman, nous suivons une femme qui passe quelques jours chez des amis dans un chalet en montagne. Un matin, elle se réveille seule. Un mal, qui n’est jamais nommé dans le roman, a décimé toute la population. Seule la montagne est protégée par un mur invisible, derrière lequel cette femme va devoir survivre.
Elle va renouer avec des gestes ancestraux et une vie simple : faire attention à ce qu’elle possède, rationner la nourriture, cultiver la terre pour produire de quoi manger, prévoir assez de bois pour l’hiver, chasser, trouver de l’eau.
On suit ses tâches quotidiennes, sa vie avec un chat, une vache et un chien. Son récit est agrémenté de réflexions sur sa vie, sur la maternité, la société, la mort. C’est une femme jamais résignée mais lucide, combative, qui découvre dans sa nouvelle condition une forme de bonheur absolu qu’elle n’aurait jamais imaginé vivre.
Un bonheur simple, débarrassé des injonctions sociales, au seul rythme de la nature. La nature est d’ailleurs un personnage à part entière. Cette femme se confond avec elle, sans chercher à lutter, juste à épouser son rythme et ses offrandes. Au point qu’elle conclura préférer cette vie solitaire dans la nature à celle avec les hommes.
Un roman fascinant qui a exercé sur moi des sensations contradictoires. J’étais comme fascinée, absorbée par ma lecture alors même que j’éprouvais pourtant un sentiment de langueur. Il m’a fait alterner entre la joie et une profonde tristesse.
Ce roman écrit en 1968, résonne étrangement aujourd’hui, avec beaucoup de justesse et de pertinence. On y retrouve le thème de la forêt nourricière, la Terre Mère, la Madre. Celle auprès de qui, quand tout s’effondre on peut encore se réfugier, trouver du réconfort et de quoi survivre.
Beaucoup aimé également et découvert grâce à des chroniques sur des blogs et IG 🙂
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Très envie de le découvrir un jour ce roman, je ne lis que de bons avis à son sujet
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Je l’ai trouvé génial !
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