
» Spécimen : enfant maintenu en gestation artificielle pendant quinze années.
Mathilde est l’une des premières. Aujourd’hui âgée de 20 ans, elle s’occupe des futures générations qui grandissent au Centre. Comme elle, ces spécimens n’auront pas d’enfance. Ils naîtront, prêts à se battre, pour affronter l’ennemi invisible qui terrorise leur Communauté.
Aussi, lorsqu’un mal étrange frappe certaines unités, Mathilde cherche le moyen de les sauver. Et ce qu’elle découvre pourrait bien remettre en cause sa propre humanité.
Mais peut-on être seule à changer le monde ?
Désormais, elle n’a plus qu’une alternative : se taire. Ou combattre. »
Une lecture assez éloignée de mes genres de prédilection, mais qui fut une jolie surprise. Nous sommes ici dans de la dystopie young adulte.
La plume est fluide et cinématographique, l’intrigue bien amenée. L’auteure prend le temps dans ce premier tome de bien planter son décor, de décrire ses personnages, et d’apporter tout doucement les premiers rebondissements qui te donnent envie de te pencher sur le tome 2.
Ce que j’aime particulièrement dans ce livre, destiné à un public bien plus jeune que moi, c’est qu’il leur apporte matière à réflexion : Qu’est-ce que la conscience ? Qu’est ce qui fait de nous des humains ? Qu’est ce qui crée l’attachement ? Comment la peur permet de maintenir une société en état d’obéissance ?
Des thèmes sous-jacents très intéressants donc, même si nous restons ici dans le cadre d’une dystopie réservée aux jeunes. Il ne faut pas s’attendre à un développement métaphysique non plus, mais ça a le mérite d’exister.
Une dystopie qui se lit très bien et qui permet de passer un moment agréable. Je noterai un seul bémol pour ce premier #tome qui est que, si l’auteur prend le temps d’installer son intrigue, il m’aura manqué ce petit truc en plus dans le développement des personnages, le truc qui fait que tu t’y attaches et que tu ne veux plus les lâcher.
Un joli moment de lecture qui m’a sortie de ma zone de confort !
Merci à Julie de Lestrange et eux éditions Michel Lafon pour cette lecture