« Le Grand jeu » de Céline Minard aux éditions Rivages Poche

Amis des hautes questions philosophiques et de la montagne, ce livre est peut-être fait pour toi.

Nous suivons ici une femme, qui s’isole du monde dans un refuge high-tech. Loin d’être dans un refuge rustique, elle a tout le confort et tout ce qu’il faut pour survivre. Mais elle s’impose une vie hors du monde des Hommes.

En communion absolue avec la nature, elle s’impose un isolement total et un entraînement physique, agrémenté de questions philosophiques. Puis, là où elle pensait être seule au monde, elle rencontre un ermite. Le choix est cornélien : reprendre contact avec la nature humaine ou continuer à la fuir.

Te dire que je mettais de grands espoirs en ce roman est peu dire. Te dire que je suis totalement passée à côté aussi.

Je m’attendais à une rencontre humaine, une question de survie et de résilience, dans une confrontation Homme-Nature.

Mais je me suis trouvée face à un récit trop intellectualisé pour moi, qui m’a laissée de marbre.

A aucun moment je ne suis entrée en empathie avec le personnage. Un récit qui m’a semblé trop froid, trop impersonnel, trop technique et trop intellectuel.

Tout m’a échappé. C’est le genre de roman, où tu prends soudainement conscience, que ton quotient intellectuel doit probablement avoisiner le score de 2 ou 4. 

Alors oui, le style est présent, les réflexions pointues, mais il y a une forme d’élitisme dans l’écriture, qui plaira à certains, mais qui personnellement me laisse totalement de marbre. L’émotion que j’attends d’un roman a été totalement absente, ce qui m’a rendu le propos lointain et froid. De plus, l’auteur agrémente son récit de termes d’alpinisme trop techniques qui m’ont rendu le récit plus obscur encore.

Quel dommage !

Merci quand même aux éditions Rivages pour cet envoi.

La rencontre ne s’est pas faite mais je ne doute pas du talent de cette auteure !

Je serais ravie d’avoir votre avis, pour ceux qui l’ont lu.