« Missing New-York » de Don Winslow aus éditions Points

 » Frank Decker, sergent de police à Lincoln, Nebraska, capte sur sa radio de service un  » Code 64 « , soit un avis de disparition : Hansen, Hailey Marie. Afro-américaine. Âgée de cinq ans. Un mètre six. Seize kilos huit. Cheveux bruns, yeux verts.

Personne n’a rien vu, rien remarqué, rien entendu.

Près de la moitié des enfants assassinés par leur ravisseur sont tués dans l’heure qui suit leur enlèvement et Decker sait juste que Hailey s’est volatilisée avec Magique, son petit cheval en plastique.

Fouilles et interrogatoires, brigade cynophile, battues avec l’aide des flics des comtés voisins : la police fait de son mieux.

Jusqu’à un certain point. Car personne ne l’admet, mais on remue ciel et terre pour retrouver les petites filles blondes, pas les enfants métis de mère modeste et alcoolique.

C’est alors que Decker donne sa démission, fait son sac et part sur les routes à la recherche de Hailey.

Une quête désespérée et solitaire de plusieurs mois, de motels en stations-service, jusqu’à New York et son annexe pour VIP, les Hamptons.

Et là, tout bascule… »

Un petit Don Winslow pourdémarrer ma semaine !

Il s’est dévoré tout seul et le suspense était total. Encore une fois, on apprend plein de choses sur les techniques d’investigations en cas d’enlèvement d’enfants, les personnages sont vivants, c’est bourré d’humour malgré un sujet très lourd et ça a tout du page turner.

Je dois avouer qu’après la lourdeur émotionnelle de ma précédente lecture, ça fait du bien.

Pourtant c’est super bizarre de dire ça alors que le sujet est l’enlèvement d’une petite de 5 ans …

Mais l’auteur parvient à mettre de l’intensité dramatique, tout en injectant une bonne dose d’humour et j’adore !

Je ne suis pas parvenue à lâcher ce roman avant la fin. Don Winslow dose à la perfection descriptions et dialogues, rythme, intensité des personnages, tout en instillant un humour acerbe et un réalisme effrayant.

C’est à chaque fois un bonheur de le lire et cette lecture n’a pas dérogé à la règle. Je dirais même que j’ai dévoré celui-ci encore plus rapidement que les deux autres qui étaient « Corruption » paru chez HarperCollins Noir et « Cartel » en Livre de Poche.