
» En ce torride mois d’été romain, le petit Mario, dix ans, ne monte pas sur la terrasse de son immeuble pour y prendre l’air, mais pour épier son voisin du dernier étage, monsieur Ruper, un homme sans histoire qui vit seul et mène une vie rangée. Personne ne lui connaît la moindre relation, personne ne l’a jamais vu rentrer chez lui accompagné, et pourtant… Tous les soirs, Mario l’observe dans sa baignoire en train de coiffer et de savonner une très jolie jeune femme.
Son ami Riccardo et lui ont décidé d’aller libérer la princesse, parce qu’il n’y a pas d’autre explication : monsieur Ruper l’a enfermée chez lui, elle est sa prisonnière ! Le plus difficile, toutefois, n’est pas de s’introduire dans l’appartement de monsieur Ruper, mais d’en sortir une fois qu’on y est entré… »
Prenant. Dérangeant. Différent.
J’ai terminé hier Illusions tragiques de Gilda Piersanti. Ce livre fut une belle claque. Un livre envoûtant, presque mystérieux.
Impossible de vous le résumer.
Il faut seulement vous laisser embarquer dans l’univers incroyable de cette auteure italienne et vous laisser planer entre réalité et fiction. Un polar noir original et ensorcelant !
Je suis encore en train d’essayer de démêler le vrai du faux dans ma tête pour tout vous dire… Une construction fort originale et une écriture qui vous enveloppe doucement pour ne plus vous lâcher. Difficile de choisir une nouvelle lecture après ça.
Je sais que je ne vous dis pas grand chose dans cette chronique, mais trop en dire serait gâcher votre plaisir. Quel que soit le bout par lequel je prends cette chronique, j’ai le sentiment de vous livrer un élément qui pourrait venir trop en dévoiler. Le mieux pour ce roman à la construction extrêmement singulière est de vous laisser porter par le mystère. Mais faite moi confiance, je connais peu de déçu !
Il y a parfois des romans comme cela qu’il vaut mieux, dans sa chronique, effleurer pour ne pas dénaturer 🙂 En tout cas, tu m’intrigues…
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